GHK-CU - Matériel pédagogique

GHK-Cu, ou glycyl-L-histidyl-L-lysine cuivre, est un tripeptide naturel isolé pour la première fois en 1973 dans le plasma humain. Composé des acides aminés glycine, histidine et lysine, ce peptide a une forte affinité pour les ions cuivre, formant un complexe connu sous le nom de GHK-Cu. Initialement découverte pour sa capacité à faire en sorte que les tissus hépatiques humains âgés synthétisent des protéines comme des tissus plus jeunes, la présence de la GHK dans les fluides corporels humains tels que le plasma, la salive et l'urine suggère son implication dans la cicatrisation et l'entretien naturels des tissus.

Les recherches menées au fil des ans ont montré que le peptide GHK-Cu joue un rôle important dans la cicatrisation des plaies, les soins de la peau, les cosmétiques et les traitements anti-âge. Il est connu pour accélérer les processus de régénération, renforcer les réponses antioxydantes et anti-inflammatoires et améliorer la biodisponibilité du cuivre, qui est important pour diverses fonctions métaboliques. La capacité de la GHK à lier le cuivre contribue non seulement à réguler le métabolisme du cuivre, mais en fait également un composant essentiel de l'activité cellulaire qui facilite la cicatrisation et la réparation des tissus.

Depuis sa découverte, le peptide GHK-Cu a été largement utilisé dans des produits cosmétiques et médicaux pour le soin de la peau et des cheveux. Son efficacité est attribuée non seulement à ses propriétés de liaison au cuivre, mais aussi à son effet sur l'expression des gènes. Le peptide GHK-Cu fait également l'objet d'études pour ses applications thérapeutiques potentielles contre les affections liées à l'âge telles que la neurodégénérescence et le déclin cognitif.

Peptide GHK-Cu pour la réparation des tissus et la cicatrisation des plaies

Le complexe GHK-Cu joue un rôle important dans le remodelage des tissus, la réparation de la peau et la cicatrisation des plaies en favorisant divers processus biologiques nécessaires au rétablissement après une blessure. Dans une analyse approfondie réalisée par Pickart (2008), le peptide augmente le recrutement de cellules réparatrices clés, telles que les macrophages et les cellules capillaires, sur le site de la plaie [1]. Il favorise la réponse inflammatoire, aide à éliminer les facteurs dommageables tels que les radicaux libres et encourage le processus de réparation en modulant la synthèse du collagène, de l'élastine et d'autres protéines importantes nécessaires à la reconstruction de la structure des tissus. En outre, le GHK-Cu stimule la production de facteurs de croissance tels que le facteur de croissance de l'endothélium vasculaire et le facteur de croissance des nerfs, ce qui contribue à améliorer l'angiogenèse, la croissance des nerfs et l'élasticité de la peau [1].

Les propriétés anti-inflammatoires du GHK-Cu sont importantes ; il réduit les facteurs oxydatifs et augmente la production d'antioxydants tels que la superoxyde dismutase. En outre, il améliore le flux sanguin vers les zones endommagées en dilatant les vaisseaux sanguins. Au niveau cellulaire, le GHK-Cu stimule la production de facteurs de croissance - tels que le facteur de croissance de l'endothélium vasculaire et le facteur de croissance des fibroblastes - qui sont importants pour augmenter la prolifération cellulaire, la régénération nerveuse, l'angiogenèse et l'amélioration de la santé et de la taille des follicules pileux [1]. En laboratoire, il a été démontré que le traitement au GHK-Cu augmentait de manière significative la prolifération des kératinocytes, cellules clés de la barrière cutanée [2]. Des techniques telles que la coloration à l'hématoxyline et à l'éosine, l'immunohistochimie et l'analyse par Western Blot ont confirmé une augmentation des marqueurs liés à la prolifération et à la survie des cellules. En outre, les niveaux de l'antigène nucléaire des cellules proliférantes (PCNA) et des marqueurs des cellules souches tels que p63 ont augmenté sous GHK-Cu, ce qui indique une capacité de régénération accrue. L'expression des intégrines, qui jouent un rôle clé dans l'adhésion et la signalisation cellulaires, a également augmenté, ce qui confirme le rôle du peptide dans l'intégrité et la réparation de la peau [2].

En outre, une autre étude s'est concentrée sur les avantages thérapeutiques du GHK-Cu encapsulé dans des liposomes, en particulier ses effets sur la croissance des cellules endothéliales et la cicatrisation des brûlures chez la souris [3]. L'encapsulation dans des liposomes de taille nanométrique a entraîné une augmentation significative de 33,1% du taux de croissance des cellules endothéliales de la veine ombilicale humaine (HUVEC). Ces cellules tapissent les vaisseaux sanguins et jouent un rôle important dans la formation de nouveaux vaisseaux sanguins au cours du processus de cicatrisation. La cytométrie en flux a également montré des changements dans le cycle cellulaire, avec plus de cellules en phase G1 et moins en phase G2, ce qui indique une accélération de la progression du cycle cellulaire. En outre, le Western blotting a révélé que le traitement par les liposomes GHK-Cu augmentait les niveaux de protéines importantes pour la croissance vasculaire et tissulaire, telles que le facteur de croissance endothéliale vasculaire et le facteur de croissance des fibroblastes-2, ainsi que les protéines du cycle cellulaire CDK4 et cycline D1. L'étude a montré que les peptides encapsulés dans des liposomes aidaient les cellules à traverser plus efficacement le cycle de croissance [3]. Dans une autre étude portant sur un modèle de brûlure chez la souris, les liposomes de GHK-Cu ont favorisé de manière significative l'angiogenèse par rapport au GHK-Cu libre, avec une augmentation significative de l'expression de CD31 et de Ki67, marqueurs de la prolifération vasculaire et cellulaire [4]. L'angiogenèse accrue a contribué à une guérison plus rapide, réduisant le temps de récupération à seulement 14 jours après la blessure. Ces résultats indiquent que les liposomes GHK-Cu constituent une option intéressante pour améliorer la cicatrisation des plaies cutanées. Ils offrent des temps de récupération plus rapides et favorisent les processus de réparation naturels de l'organisme, ce qui en fait une option prometteuse pour les applications médicales et potentiellement cosmétiques où une réparation rapide de la peau est souhaitée.

En outre, au cours d'une étude approfondie des effets thérapeutiques de la glycyl-histidyl-lysine-Cu (2+), le chercheur a découvert un lien entre l'application de GHK-Cu et la synthèse des glycosaminoglycanes [5]. En utilisant des modèles expérimentaux de plaies chez le rat et des cultures de fibroblastes de peau de rat, les chercheurs ont administré des injections répétées de GHK-Cu à raison de 2 mg par injection. Les résultats ont été significatifs : Le GHK-Cu a clairement stimulé la production de tissu de la plaie, comme l'indique l'augmentation du poids sec et des niveaux de protéines totales. Il a également augmenté la production de collagène de type I et de glycosaminoglycanes, avec une augmentation marquée de l'hydroxyproline et de l'acide uronique. L'analyse électrophorétique a également montré une accumulation significative de sulfate de chondroïtine et de sulfate de dermatane dans les zones blessées, tandis que les niveaux d'acide hyaluronique diminuaient avec le temps [5]. Ces résultats indiquent la capacité du GHK-Cu à moduler sélectivement les composants clés de la matrice extracellulaire, améliorant ainsi les processus de réparation des tissus et de cicatrisation des plaies. En outre, une revue des études a montré que le GHK-Cu aide à rajeunir les fibroblastes après leur exposition aux radiations et attire les cellules immunitaires et endothéliales vers les zones endommagées. En tant que tel, il peut contribuer à la réparation de divers tissus tels que la peau, les follicules pileux et le tractus gastro-intestinal [6]. Dans l'industrie cosmétique, le GHK-Cu est considéré comme une nouvelle approche pour resserrer la peau relâchée, augmenter l'élasticité et la fermeté et améliorer l'aspect général de la peau en réduisant les ridules, les rides, les dommages causés par le soleil et les taches sombres. Il favorise également la croissance des kératinocytes, qui sont essentiels à la santé de la peau [6].

Le peptide GHK-Cu pour la santé pulmonaire

De nombreuses études ont montré que le peptide GHK-Cu améliore et favorise une fonction pulmonaire optimale et protège le système respiratoire de diverses maladies. Dans une étude sur des souris atteintes de fibrose pulmonaire idiopathique (FPI), une maladie pulmonaire grave caractérisée par une cicatrisation progressive, la glycyl-L-histidyl-l-lysine combinée au cuivre (GHK-Cu) a donné des résultats significatifs. Des chercheurs ont évalué le potentiel du GHK-Cu dans le traitement de la FPI et de la fibrose pulmonaire dans un modèle de souris [7]. Dans ce modèle, le GHK-Cu a été administré à des souris à différentes doses et a montré des effets thérapeutiques prometteurs en améliorant la régénération des tissus pulmonaires. Plus précisément, le traitement a entraîné une réduction des cytokines inflammatoires, une diminution de l'activité des enzymes nocives dans le poumon et une réduction du dépôt de collagène, caractéristique de la fibrose. On a également constaté que le GHK-Cu rétablissait l'équilibre entre les molécules qui décomposent et inhibent la croissance excessive des tissus, et qu'il contribuait à atténuer le processus par lequel les cellules épithéliales évoluent vers un état qui contribue à la fibrose. La modulation de plusieurs voies de signalisation clés impliquées dans l'inflammation et la fibrose met en évidence l'efficacité du

potentiel du GHK-Cu en tant que nouvelle option de traitement de la FPI. Une autre étude a simulé la FPI chez des souris en utilisant des injections intratrachéales de bléomycine suivies d'un traitement alternatif par GHK [8]. L'efficacité de la GHK a été évaluée en examinant les réponses des tissus pulmonaires, notamment l'inflammation et le dépôt de collagène, qui jouent un rôle important dans le développement de la fibrose. Les résultats ont montré que la GHK réduisait de manière significative les signes d'inflammation et de fibrose dans les poumons. Il a réduit l'épaisseur de la zone interstitielle du poumon, diminué le dépôt de collagène et réduit les niveaux des marqueurs clés de l'inflammation et de la fibrose [8]. Ces résultats suggèrent que le GHK a le potentiel d'inverser ou de bloquer la progression de la FPI en affectant les principales voies biochimiques impliquées dans le processus de la maladie.

En outre, le peptide GHK-Cu a montré des effets bénéfiques dans le traitement des lésions pulmonaires aiguës (LPA) et du syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA). Lors d'expériences en laboratoire, le traitement au GHK-Cu a réduit de manière significative les espèces réactives de l'oxygène (ROS) et augmenté l'activité de la superoxyde dismutase (SOD) dans les cellules exposées au lipopolysaccharide (LPS), une méthode expérimentale courante pour induire l'inflammation. En outre, le GHK-Cu réduit les principales cytokines inflammatoires dans ces cellules, ce qui est important pour gérer la réponse inflammatoire [9]. Dans un modèle de souris, le traitement au GHK-Cu a réduit les lésions des tissus pulmonaires et l'inflammation, ce qui suggère qu'il aide à préserver la structure et la fonction des poumons pendant l'ALI. Ces résultats suggèrent que le GHK-Cu pourrait constituer une nouvelle approche pour traiter l'ALI et le SDRA [9]. En outre, grâce à ses propriétés régénératrices, antioxydantes et anti-inflammatoires, le GHK-Cu a montré des résultats potentiels dans le traitement de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) [10]. La BPCO se caractérise par une limitation persistante du débit d'air et une inflammation chronique, souvent exacerbées par des facteurs environnementaux tels que la fumée de cigarette. Les chercheurs ont étudié l'effet du GHK-Cu sur l'emphysème induit par l'exposition à la fumée de cigarette chez les souris. Pendant 12 semaines, les souris exposées à la fumée de cigarette ont reçu du GHK-Cu, qui a réduit les lésions pulmonaires et le déséquilibre entre les enzymes destructrices et leurs inhibiteurs dans les poumons. Il a également réduit les niveaux de cytokines inflammatoires et de marqueurs du stress oxydatif, tout en favorisant la défense antioxydante de l'organisme. D'autres tests in vitro sur des cellules pulmonaires humaines ont confirmé la capacité du GHK-Cu à réduire le stress oxydatif, suggérant son efficacité dans le traitement de l'emphysème [10]. Ces résultats soulignent le potentiel du GHK-Cu en tant qu'approche thérapeutique de la BPCO, en particulier dans le traitement de l'emphysème induit par la fumée de cigarette, grâce à ses effets anti-inflammatoires et antioxydants combinés.

En outre, une autre étude a montré que le peptide GHK-Cu aide à résoudre le dysfonctionnement des muscles squelettiques associé à la maladie pulmonaire obstructive chronique. Les résultats ont montré que le traitement de cellules musculaires et de souris exposées à la fumée avec le GHK-Cu a contribué à réduire la dégradation musculaire causée par l'exposition à la fumée. En outre, le traitement au GHK-Cu a amélioré la fonction musculaire et réduit les signes de dégradation musculaire en activant des voies spécifiques qui protègent contre la dégradation musculaire et renforcent les défenses antioxydantes [11]. Ces résultats soulignent le potentiel du GHK-Cu en tant qu'agent thérapeutique pour aider à gérer le dysfonctionnement musculaire chez les patients atteints de BPCO. Dans une autre étude sur l'obstruction permanente du flux d'air (FAO), une condition souvent observée dans l'asthme sévère, le traitement au GHK-Cu a réduit de manière significative la cicatrisation des voies respiratoires, la sécrétion de mucus et d'autres changements liés à la FAO. Ces avantages sont largement dus à la capacité du GHK-Cu à réduire les facteurs favorisant l'inflammation en renforçant la fonction de SIRT1, une protéine qui aide à protéger les cellules contre les dommages [12]. Cette étude suggère que le GHK-Cu pourrait être un médicament prometteur pour réduire le remodelage des voies respiratoires dans l'asthme, améliorant potentiellement la fonction pulmonaire et les symptômes chez les patients atteints de la FAO.

Le peptide GHK-Cu pour favoriser la cicatrisation du greffon dans la reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA)

Le processus de cicatrisation du greffon après la reconstruction du ligament croisé antérieur (ACLR) est important car il affecte de manière significative le succès et la durabilité de l'opération. Une étude scientifique a examiné l'effet du peptide GHK-Cu sur la cicatrisation du greffon dans la reconstruction du ligament croisé antérieur. L'expérience a porté sur soixante-douze rats répartis en trois groupes, chacun recevant un traitement différent : une solution saline, une faible dose de GHK-Cu (0,3 mg/ml) et une forte dose de GHK-Cu (3 mg/ml). À partir de la deuxième semaine après l'opération, le traitement a été administré chaque semaine pendant quatre semaines. Les premiers résultats, après six semaines, ont montré que les groupes traités au GHK-Cu présentaient une boiterie du genou significativement moins importante que le groupe traité au sérum physiologique, ce qui indique une plus grande stabilité de l'articulation. Cependant, ces différences ont disparu après 12 semaines, sans avantage durable en termes de stabilité articulaire, de rigidité du greffon ou d'autres paramètres mesurés. Cela suggère que, bien que le GHK-Cu puisse temporairement améliorer la cicatrisation après une ACLR, ses avantages ne persistent pas après le traitement [13].

Amélioration du resurfaçage de la peau avec le peptide GHK-Cu (étude humaine)

Dans une étude de cas, un mélange cosmétique contenant du GHK-Cu, de l'acide oligo-hyaluronique, de l'extrait de rhodiole, de l'acide tranexamique et du β-glucane a été appliqué à l'aide de l'appareil Jet-M sur un homme de 59 ans, à raison d'une série de séances hebdomadaires sur trois mois [14]. Important ,

La procédure n'a pas nécessité d'anesthésie et a été indolore. Le résultat a été une amélioration visible de la texture de la peau et une réduction des rides autour du contour des yeux traités, comme le confirment les photographies cliniques. En outre, des biopsies de peau prélevées sur les zones traitées et non traitées ont montré une augmentation de la production de collagène dans la peau traitée. En outre, une augmentation des niveaux de collagène IV, de fibrilline-1, de procollagène de type 1 et de tropoélastine a également été observée, indiquant une augmentation de la synthèse des protéines structurelles dans la peau. Il est important de noter qu'aucune réaction indésirable n'est survenue pendant ou après les séances de traitement, ce qui démontre la sécurité et l'efficacité de la combinaison du GHK-Cu et de la technologie Jet-M pour l'amélioration cosmétique de la peau.

Amélioration de la synthèse des glycosaminoglycanes par le peptide GHK-Cu

Dans cette étude, les fibroblastes ont été traités avec différentes concentrations de peptide GHK-Cu. Les chercheurs ont contrôlé la synthèse des glycosaminoglycanes en mesurant l'incorporation de glucosamine et de sulfate marqués par radioactivité dans les glycosaminoglycanes prélevés dans le milieu de culture et la couche cellulaire. Les résultats ont montré que le GHK-Cu stimule la synthèse des glycosaminoglycanes de manière dose-dépendante, l'augmentation la plus importante étant observée à de très faibles concentrations (10^(-9) à 10^(-8) M). Au-delà de ces concentrations, les niveaux de synthèse des glycosaminoglycanes reviennent à ceux observés dans les cultures témoins non traitées [15]. Une analyse plus poussée des types de glycosaminoglycanes a montré que le GHK-Cu augmentait principalement la production de dermatane sulfate dans l'espace extracellulaire et d'héparane sulfate dans la couche cellulaire. Il est intéressant de noter que la synthèse de l'acide hyaluronique n'a pas été affectée.

Le peptide GHK-Cu comme activateur de la réparation des plaies

Dans le cadre du modèle de chambre à plaies in vivo chez le rat, des cylindres en maille d'acier inoxydable ont été implantés sous la peau pour simuler un environnement de plaies contrôlé. Les rats ont reçu une injection de solution saline (contrôle) ou de GHK-Cu dans ces chambres. À la fin de l'expérience, les chambres ont été examinées pour déterminer la présence de divers biomarqueurs indiquant la cicatrisation, notamment les protéines totales, le collagène et les glycosaminoglycanes [16]. L'étude a montré que le GHK-Cu augmentait de manière significative le poids sec, l'ADN, les protéines totales et surtout le collagène dans les chambres traitées par rapport au groupe témoin. L'augmentation du collagène était deux fois plus importante que celle des protéines non collagéniques. Ces résultats démontrent que le GHK-Cu joue un rôle important dans la promotion de la synthèse des composants clés de la matrice extracellulaire nécessaires à la cicatrisation des plaies. Une augmentation marquée des types de collagène produits et une accumulation notable de dermatane sulfate ont également été observées, bien qu'il n'y ait pas eu de changement dans les niveaux d'ARNm du TGF-bêta. Ces résultats ont définitivement

confirment l'efficacité du GHK-Cu dans l'augmentation de l'accumulation des composants essentiels de la matrice dans les plaies.

Le peptide GHK-Cu dans la prévention des troubles de la mémoire induits par la privation de sommeil

La privation de sommeil peut altérer la mémoire et contribuer aux maladies neurodégénératives en induisant une inflammation et des dommages cellulaires. Une étude visant à étudier le potentiel du peptide GHK-Cu contre les troubles de la mémoire chez les souris a donné des résultats significatifs. Les souris traitées avec le GHK ne présentaient pas les déficits d'apprentissage observés dans le groupe témoin, qui recevait une solution saline. En outre, le GHK a réduit efficacement les niveaux de MCP-1 et de nitrotyrosine dans l'hippocampe - des marqueurs associés à l'inflammation et au stress cellulaire, respectivement. En abaissant ces marqueurs, le GHK a contribué à protéger contre le déclin cognitif généralement induit par la privation de sommeil à court terme en ciblant les processus inflammatoires sous-jacents et le stress oxydatif [17]. Ces résultats indiquent le potentiel du GHK en tant qu'agent thérapeutique dans la neuroprotection et soulignent son importance dans le maintien de l'apprentissage et de la mémoire dans des conditions défavorables.

Le peptide GHK-Cu pour le déclin cognitif lié à l'âge

Le GHK-Cu a été identifié comme un traitement potentiel des troubles cognitifs associés au vieillissement. Dans une étude portant sur des souris C57BL/6 âgées, le GHK-Cu a été administré par voie intranasale à raison de 15 mg/kg par jour pendant deux mois afin d'évaluer ses effets sur les fonctions cognitives [18]. Les résultats ont montré que les souris traitées présentaient des améliorations significatives dans les tâches mesurant la mémoire spatiale et la navigation par rapport au groupe témoin, qui avait reçu une solution saline. Elles présentaient également des niveaux inférieurs de neuroinflammation et de lésions axonales, ce qui indique les propriétés neuroprotectrices du GHK-Cu. Ces résultats mettent en évidence la capacité du GHK-Cu à accroître la résistance du cerveau aux effets du vieillissement et suggèrent d'autres possibilités de recherche. L'utilisation de l'administration intranasale, en particulier via un atomiseur, fournit une méthode pratique d'administration de ce peptide dans des contextes précliniques et cliniques potentiels.

Le peptide GHK-Cu dans le traitement des maladies neurodégénératives

La neurodégénérescence, caractérisée par un dysfonctionnement neuronal progressif et un déclin cognitif, est un défi majeur, en particulier chez les personnes âgées. Dans cette étude, le peptide GHK-Cu a été administré à des souris transgéniques 5xFAD, couramment utilisées dans la recherche sur les maladies neurodégénératives.

des études sur la maladie d'Alzheimer, à partir de l'âge de 4 mois [19]. Des souris atteintes de la maladie d'Alzheimer ont reçu des doses intranasales de GHK-Cu de 15 mg/kg trois fois par semaine pendant trois mois. Le traitement a permis de retarder les troubles cognitifs, de réduire la formation de plaques amyloïdes et de diminuer l'inflammation dans des zones cérébrales importantes telles que le cortex frontal et l'hippocampe. Ces résultats préliminaires plaident en faveur de la poursuite des recherches sur le potentiel du GHK-Cu en tant qu'agent neurothérapeutique efficace dans la maladie d'Alzheimer, ciblant plusieurs aspects de la pathologie de la maladie. En outre, le peptide GHK-Cu module l'expression des gènes, réinitialisant potentiellement l'expression des gènes anciens et malades à des états plus sains. Cette capacité a été démontrée dans des études utilisant la carte de connectivité du Broad Institute, révélant un effet significatif du GHK sur l'expression de gènes importants pour la santé neuronale. Le GHK favorise la synthèse du collagène, l'angiogenèse et présente des effets anti-inflammatoires et neuroprotecteurs, qui peuvent atténuer les symptômes des maladies neurodégénératives [20]. En outre, le stress oxydatif, l'altération de l'homéostasie du cuivre et l'inflammation due à un excès de cytokines pro-inflammatoires sont des facteurs clés des maladies neurodégénératives liées à l'âge. Le rôle des changements épigénétiques délétères dans le vieillissement souligne encore davantage la nécessité d'interventions ciblant ces voies. Des composés tels que le peptide GHK-Cu, qui peut rétablir l'équilibre du cuivre, réduire l'inflammation et améliorer la fonction des gènes, sont considérés comme des solutions prometteuses pour prévenir le déclin cognitif et traiter les troubles neurodégénératifs [21]. En outre, les maladies neurodégénératives sont souvent associées au stress oxydatif, à l'inflammation et au repliement anormal des protéines, exacerbés par l'excès d'ions métalliques, tels que le cuivre et le zinc, qui favorisent l'agrégation des protéines et la toxicité cellulaire. Le GHK-Cu a démontré son potentiel contre le stress oxydatif et protège contre la mort cellulaire et l'agrégation des protéines causées par ces métaux. Des études ont montré que le GHK non seulement inhibe, mais peut inverser l'agrégation des protéines telle que celle observée avec l'albumine de sérum bovin (BSA) dans des conditions inflammatoires. Il réduit également la toxicité accrue de composés tels que le paraquat en combinaison avec le cuivre [22]. Ces propriétés font du GHK un candidat prometteur pour des recherches plus approfondies sur ses capacités de protection contre la toxicité des métaux et son potentiel thérapeutique dans le traitement des maladies neurodégénératives.

Le peptide GHK dans le traitement des complications du diabète

Les patients diabétiques sont souvent confrontés à une cicatrisation plus lente des plaies en raison de l'hyperglycémie prolongée, qui altère la fonction des globules blancs et entraîne des carences en nutriments dans les cellules, augmentant ainsi le risque d'infection. W

L'étude a testé une nouvelle approche utilisant le peptide GHK biotinylé (BioGHK) en combinaison avec du collagène (appelé Peptide Incorporated Collagen-PIC) pour améliorer la cicatrisation des plaies chez les rats diabétiques. L'étude a comparé des rats diabétiques traités avec le PIC à des rats traités avec un film de collagène standard (CF) et à un groupe non traité. L'étude a mesuré la vitesse de fermeture de la plaie et la composition biochimique du tissu de cicatrisation, y compris les niveaux de collagène, d'acide uronique, de protéines et d'ADN. L'oxyde nitrique et les antioxydants de la peau tels que le glutathion (GSH) et l'acide ascorbique ont également été suivis. Les résultats ont montré que le groupe PIC guérissait significativement plus vite, avec de meilleurs niveaux d'antioxydants par rapport au groupe témoin et au groupe CF. D'autres tests in vitro ont montré que le PIC favorise la croissance des fibroblastes, ce qui est essentiel pour la réparation de la peau. L'examen histologique a également montré une meilleure réparation des tissus, une plus grande quantité de collagène et une participation active des fibroblastes et des mastocytes dans les plaies traitées par PIC, ce qui confirme l'utilisation du collagène BioGHK pour améliorer la cicatrisation des plaies diabétiques [23].

Peptide GHK-Cu pour les ulcères neuropathiques diabétiques (étude humaine)

Un autre essai clinique complet a testé la sécurité et l'efficacité d'un complexe glycyl-L-histidyl-L-lysine-cuivre (connu sous le nom de lamin Gel) sur les ulcères neuropathiques liés au diabète. Les participants à l'étude ont bénéficié d'un traitement standard de la plaie, comprenant un nettoyage approfondi de la plaie, un traitement quotidien avec le médicament, l'utilisation de chaussures spécialisées pour réduire la pression et une éducation sur le traitement du diabète. L'étude a montré que l'utilisation de Lamin Gel améliorait de manière significative la cicatrisation des ulcères du pied, avec une fermeture de la zone médiane de 98,5% contre 60,8% dans le groupe placebo. Le gel s'est avéré particulièrement efficace dans le traitement des ulcères plus larges et a montré un pourcentage plus élevé de fermeture de la plaie. Le traitement avec Lamin Gel a également entraîné un taux d'infection significativement plus faible que dans le groupe placebo, ce qui indique son potentiel non seulement pour accélérer la cicatrisation, mais aussi pour prévenir d'autres complications. Ces résultats soulignent le potentiel du gel de lamin comme option thérapeutique puissante pour les ulcères neuropathiques liés au diabète, surpassant en efficacité les soins standard [24]. En outre, une étude préliminaire a examiné l'effet du chélate de cuivre glycyl-L-histidyl-L-lysine (GHK), en particulier le traitement par Lamin®, sur la cicatrisation des ulcères diabétiques. Dans cette étude ouverte de phase précoce, différentes concentrations du chélate de cuivre tripeptidique GHK-L-Histidyl-L-L-Lysine (PC1020) ont été utilisées pour évaluer son efficacité dans la cicatrisation des plaies. Des ulcères diabétiques ont été traités avec des injections de concentrations de 0,03%, 0,3% ou 3,0% de PC1020 ou de solution saline directement dans les ulcères pendant une période de deux semaines. L'étude a montré que le groupe traité avec 0,3% de PC1020 présentait un taux de fermeture des plaies nettement supérieur à celui du groupe traité avec du sérum physiologique, avec une amélioration notable du taux de cicatrisation.

surface de la plaie cicatrisée à la fin du traitement et de la période de suivi. Ces résultats suggèrent que le chélate de cuivre GHK pourrait être un agent thérapeutique prometteur pour le traitement des ulcères diabétiques [25].

GHK pour hémorragie intracérébrale

L'hémorragie intracérébrale (HIC) est un type grave d'accident vasculaire cérébral connu pour son taux de mortalité et d'invalidité élevé. Une étude scientifique a examiné l'efficacité du peptide GHK-Cu dans le traitement de l'HIC. Administré à des doses de 5 et 10 μg/g à des rats atteints d'HIC, le GHK a montré une amélioration significative de la récupération neurologique. Cela s'est traduit par une réduction du gonflement du cerveau, une amélioration des performances neurologiques et des taux de survie neuronale plus élevés. Le chercheur a également constaté une augmentation de l'intégrité neuronale. En outre, le GHK a réduit l'inflammation et ajusté les niveaux d'enzymes clés impliqués dans le maintien de la matrice extracellulaire, ce qui est important pour réduire les dommages secondaires après l'HIC. L'étude note également que l'action du GHK est partiellement médiée par la voie PI3K/AKT. Ces résultats suggèrent que la GHK pourrait être une stratégie thérapeutique innovante pour améliorer les résultats chez les patients souffrant d'un HIC [26].

Le peptide GHK-Cu topique dans la cicatrisation des plaies ischémiques

Les chercheurs ont étudié l'effet thérapeutique d'un complexe topique glycyl-L-histidyl-L-lysine-cuivre (TCC ; Iamin 2% Gel) sur des plaies ischémiques chez vingt-quatre rats mâles adultes Sprague-Dawley. Les rats ont été divisés en trois groupes : un groupe traité par voie topique avec le TCC, un groupe avec le véhicule du TCC (base de gel) et un groupe témoin ne recevant aucun traitement. Après 13 jours, le groupe traité au TCC a montré une réduction significativement plus rapide de la taille de la plaie par rapport au groupe traité au TCC et au groupe témoin. À la fin de l'étude, la surface de la plaie dans le groupe TCC avait diminué d'environ 64,5%, soit nettement plus que les 45,6% du groupe traité avec le véhicule et les 28,2% du groupe témoin. En outre, les biopsies ont montré que les plaies traitées par le TCC présentaient des niveaux de marqueurs inflammatoires et d'enzymes associés à la dégradation des tissus nettement inférieurs à ceux des plaies de contrôle. Ces résultats soulignent le potentiel du traitement topique au TCC pour accélérer de manière significative la cicatrisation des plaies ischémiques [27].

Le peptide GHK pour la protection du cœur

Dans une étude scientifique, le peptide GHK recombinant a été testé sur un modèle de poisson zèbre afin d'évaluer son potentiel à atténuer les effets cardiotoxiques induits par l'exposition au cuivre. Il convient de noter que, même à une concentration minimale de 1 nM, les complexes GHK-Cu ont réduit de manière significative les symptômes de cardiotoxicité, tels que le ralentissement du rythme cardiaque et l'hypotension.

Les tripeptides GHK recombinants ont une forte affinité pour les ions cuivre et peuvent protéger efficacement contre la cardiotoxicité induite par le cuivre sans altérer d'autres paramètres cardiovasculaires. L'étude a montré que les tripeptides GHK recombinants ont une forte affinité pour les ions cuivre et peuvent protéger efficacement contre la cardiotoxicité induite par le cuivre sans altérer d'autres paramètres cardiovasculaires. Cette étude suggère que ces peptides GHK spécialement fabriqués pourraient constituer un nouveau moyen de traiter ou de prévenir les lésions cardiaques causées par la toxicité du cuivre [28].

Complexe peptidique 5-ALA et GHK dans le traitement de l'alopécie areata (étude humaine)

L'étude scientifique a porté sur un nouveau traitement de la calvitie masculine, associant l'acide 5-aminolévulinique (5-ALA) à un peptide GHK dans un produit appelé ALAVAX. Dans le cadre d'un essai clinique de six mois portant sur 45 hommes, les participants ont été répartis en trois groupes. Chaque groupe a utilisé quotidiennement différentes concentrations d'ALAVAX ou un placebo. Les résultats ont montré que le groupe utilisant la concentration moyenne d'ALAVAX (50 mg/ml) a fait état d'une augmentation significative du nombre de cheveux après six mois par rapport aux groupes utilisant la concentration la plus élevée ou le placebo [29]. En outre, les patients se sont déclarés très satisfaits du traitement, en particulier ceux qui ont utilisé la plus forte concentration d'ALAVAX, bien qu'il n'y ait pas eu de changements significatifs dans la longueur ou l'épaisseur des cheveux d'un groupe à l'autre. Il est important de noter qu'aucun des participants n'a signalé d'effets indésirables, ce qui souligne l'innocuité du traitement. Cela suggère que la combinaison du 5-ALA et du peptide GHK peut être une nouvelle option de traitement prometteuse pour la perte de cheveux sans causer d'effets secondaires.

Avantages cosmétiques du peptide GHK-Cu (revue des études humaines)

Plusieurs études ont montré que le peptide GHK-Cu peut améliorer de manière significative l'apparence de la peau vieillissante [30]. Par exemple, dans une étude, 71 femmes ont utilisé une crème pour le visage contenant du GHK-Cu pendant 12 semaines. Elles ont remarqué que leur peau était devenue plus épaisse et plus dense, moins flasque, plus claire et plus lisse, avec moins de rides et de ridules. Dans une autre étude, 41 femmes ont utilisé une crème pour les yeux contenant du GHK-Cu pendant 12 semaines. Cette crème s'est avérée plus efficace que le placebo et la crème à la vitamine K pour réduire l'apparence des rides et ridules, améliorer l'apparence de la peau et augmenter la densité et l'épaisseur de la peau autour des yeux. Le GHK-Cu a également été testé sur la peau des cuisses des participantes pendant 12 semaines, où il a augmenté la production de collagène chez 70% femmes, ce qui était mieux que l'utilisation de crèmes à la vitamine C ou à l'acide rétinoïque. L'utilisation de la crème GHK-Cu deux fois par jour pendant 12 semaines a amélioré le relâchement, la clarté, la fermeté et l'apparence générale de la peau, tout en stimulant la croissance des cellules cutanées. Une étude pilote a confirmé

Ces avantages ont été mis en évidence par l'application topique de complexes tripeptidiques de cuivre qui ont amélioré l'épaisseur de la peau, l'hydratation, l'élasticité et la production de collagène, ce qui a permis d'obtenir une peau plus lisse et plus homogène. En outre, un essai clinique mené auprès de femmes utilisant le GHK-Cu dans des supports nano-lipidiques deux fois par jour pendant huit semaines a montré une réduction significative du volume et de la profondeur des rides, faisant mieux que les sérums de contrôle et un autre produit anti-âge populaire, le Matrixyl® 3000. Ces résultats soulignent le potentiel du peptide GHK-Cu en tant qu'ingrédient anti-âge efficace pour les soins de la peau [30].

Liens

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